« Monsieur
Hamil, est-ce qu'on peut vivre sans amour ? »
Auteur :
Romain Gary.
Éditions :
Folio.
Genre :
Contemporain.
Année
de sortie : 1975.
Nombre
de pages : 274.
Synopsis :
« Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille
femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa
ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne
pas" et parce qu'il n'est "pas nécessaire d'avoir des
raisons pour avoir peur". Le petit garçon l'aidera à se cacher
dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital
et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à
disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Ordre des
médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même
au-delà de la mort. »
Mon
avis :
On
sait déjà beaucoup de détails sur l'histoire rien qu'avec le
synopsis ci-dessus. Si je devais rajouter quelques détails, je
préciserais que l'histoire est racontée
par le jeune garçon, Momo, qui du haut des sa dizaine
d'années nous décrit ses faits et gestes du début de l'histoire,
avec une Rosa vive, active, jusqu'à la mort de celle-ci, moment
attendrissant. On sait dès les premiers mots que Mme Rosa est déjà
morte à l'époque où il raconte, mais on prend un certain plaisir à
lire sa vie.
Le
fait que ce soit le petit Momo qui soit le narrateur n'est pas si
gênant que ça. Si, au niveau du vocabulaire, les phrases mal
formulées, les fautes par rapport aux verbes (des temps qui ne
correspondent pas dans une même phrase) mais c'est voulu de la part
de l'auteur. En lisant ce livre il faut s'attendre à ce que Momo
soit parfois grossier dans ses propos, mais c'est
justement tout ce qui fait la réalité de ce roman. Ce
n'est pas dérangeant, bien que parfois mes pensées vagabondaient un
peu ailleurs pendant ma lecture, mais c'est aussi le fait que ce soit
une lecture obligatoire pour le lycée qui me donnait moins l'envie
de m'y replonger.
C'est
une très belle histoire d'amour,
je trouve, entre deux personnes qui n'ont aucun lien du sang mais qui
pourtant sont tout l'une pour l'autre. On rencontre beaucoup ce genre
de relation au fil des pages, entre d'autres personnages. Des gens
qui sont vraiment prêts à aider. Et puis j'ai
adoré les phrases innocentes, naïves, ses questions, ses
raisonnements, on sent bien qu'il s'agit d'un enfant,
on lui excuse parfois ses propos, on est touché par ce qu'il pense,
ce qu'il croit. J'ai relevé plusieurs phrases qui m'ont beaucoup
plu. C'est un sujet qui pourrait paraître tabou d'aborder les prostituées dans un livre, les fils de prostitués, presque considérés comme des orphelins. Mme Rosa ayant elle-même pratiqué ce métier avant de recueillir les enfants abandonnées par ces femmes chez elle. Et
c'est
justement un sujet intéressant
parce que je n'en avais jamais lu auparavant.
Je
n'ai pas grand chose à dire de plus, c'est un livre que j'ai bien
aimé, sans plus. Je l'aurais lu quelques années plus tard je
l'aurais peut-être davantage aimé. Mais je le conseille à ceux qui
aiment la littérature, sachant que c'est un livre qui a gagné le
prix Goncourt. Alors ne vous fiez pas trop à ma chronique très peu
constructive à mon goût et si on vous le conseille n'hésitez pas,
si c'est votre genre de lecture !
Et bien ce livre semble prometteur et intéressant, je le note :)
RépondreSupprimerIl a l'air très très bien je vais peut être me l'acheter
RépondreSupprimerC'est un livre qui a l'air très sympa... :)
RépondreSupprimerJe l'ai lu.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les livres dans lesquels le narrateur est un enfant. Je vais noter ce titre
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