24 juin 2015

Le Journal de Gurty - Bertrand Santini.

« Maintenant je sais que je m'appelle Gurty, et tant mieux : c'est plus joli. »

Auteur : Bertrand Santini.
Éditions : Sarbacane, collection Pépix.
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 144.

Synopsis : « Moi, c'est Gurty (quand j'étais petite, je croyais que je m'appelais arrête, mais en fait non). Aujourd'hui, c'est le premier jour des vacances. Gaspard et moi, on a pris le train pour la Provence. Gaspard, c'est mon humain. Il est gentil, joueur, fidèle... et quelle propreté ! En arrivant dans notre cabanon provençal, j'étais si excitée que je faisais des petits bonds, comme quand j'ai des vers. Le vestibule sentait toujours le fenouil, le salon toujours le thym, la cuisine toujours l'andouille et mon panier toujours le chien. Voilà! nous étions en vacances. L'aventure et la rigolade allaient pouvoir commencer. »

Mon avis :
Je connaissais Bertrand Santini sans vraiment savoir quels étaient les romans qu'il avait écrits. Puis Gurty est arrivée, les oreilles levées, toute frissonnante de bonne humeur, et j'ai compris que ce roman allait bien me plaire. Je remercie donc les éditions Sarbacane pour cette superbe découverte, et je suis persuadée que ce livre plaira à tous les petits (mais aussi aux plus grands !)

Gurty est une petite chienne qui, avant, était persuadée de s'appeler Arrête tant on lui répétait « arrête » quand elle faisait des bêtises. Mais maintenant elle sait qu'elle s'appelle Gurty, et elle préfère. Elle nous emmène en vacances avec elle, à Aix-en-Provence, pour nous faire vivre ses aventures au milieu des champs et des flaques de boue. Gurty aime plein de choses, elle aime se rouler de la boue, elle aime rêver, elle aime beaucoup son amie Fleur, mais aussi son ennemi Tête De Fesses (elle l'appelle comme ça car elle le trouve très moche) car sans lui ses vacances seraient moins amusantes. Fleur, la copine de Gurty, est un chien vraiment drôle, mais comme dit Gurty « elle n'est pas normale mais faut pas se moquer » ; elle l'aime beaucoup sa copine Fleur.

Les chapitres sont plus ou moins longs, avec toujours un sujet principal. Ce que je peux vous assurer, c'est que chaque chapitre vous fera rire. Toujours. Je crois qu'un des dons de ce roman, c'est qu'on retrouve toute la naïveté et l'innocence de notre enfance, et que l'apparition du mot « caca » réussit à nous faire rire aux éclats. Le ton est vraiment extraordinaire dans ce livre, car il provoque nos fous-rires à chaque tentative d'humour, et c'est plus qu'agréable de se retrouver avec un grand sourire quand on termine ce roman. Ce qui me pousse à vous dire que ce roman est juste merveilleux pour vos enfants, vos neveux, mais aussi pour vous ! Bon, c'est sûr que c'est un roman pour les plus petits, mais je suis moi-même la première étonnée d'avoir autant apprécié un roman si jeunesse, tellement que si je l'avais lu à 7 ans ce serait mon livre préféré, j'en suis persuadée.

Mais il n'y a pas que l'histoire drôle et les personnages, car quand le récit se termine, il y en a encore ! Des jeux, des recettes amusantes (vous avez déjà fait un gâteau au chat ?), et même une cocotte ! (vous savez, ce jeu en papier, et suivant le nombre qu'on dit et la case qu'on choisit, on a un gage ? Et bien oui, il y en avait une !). Ce roman est donc le petit livre complet parfait pour un enfant qui a envie de rire toute une après-midi, ce livre a tout à mes yeux, et il a même réussi à me détendre et à me faire passer un agréable moment de repos.

Tout est dit : si j'avais 7 ans, ce roman serait mon livre préféré, parce qu'il m'a fait rire aux éclats, sourire, et j'en passe. J'en suis ressortie détendue, amusée, heureuse, et j'espère de tout cœur que si vous l'offrez à votre enfant, votre nièce, peu importe l'enfant à qui vous allez l'offrir, j'espère qu'il appréciera ce roman autant que moi. Et je dois d'ailleurs vous le confier : je n'en doute pas une seule seconde !

Un roman excellent.

20 juin 2015

L'antichambre des souvenirs - Iman Eyitayo.

« Chaque retour est comme un coup de poignard qui me transperce le cœur. »

 Auteur : Iman Eyitayo.
Éditions : Plumes Solidaires.
Genre : Fantastique, Drame.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 126.


Synopsis : « J’ai toujours pensé qu’en frôlant la mort, je verrais toute ma vie défiler devant moi. Je me suis trompée. En réalité, je me suis retrouvée dans une antichambre en compagnie d’un « guide » qui m’a annoncé que je devrais revivre cinq moments de ma vie avant que mon sort ne soit décidé. J’ai peur : vais-je survivre ou vais-je sombrer ? Et si mon avenir dépendait de mon passé, des souvenirs que je dois désormais revivre ? Et si au contraire, ma vie ne tenait qu’à un fil, celui du hasard ? Je m’appelle Dana, j’ai 32 ans et je joue ma vie. »

Mon avis :
Iman Eyitayo est une auteur auto-éditée, que je connais grâce à son premier roman Coeur de Flammes, qu'elle avait eu la gentillesse de me faire parvenir afin que je le découvre et que je le chronique. J'ai eu la surprise de trouver ce nouveau roman dans ma boîte aux lettres, avec un adorable petit mot ! J'ai donc été ravie de découvrir ce livre, car le résumé me donnait vraiment envie. Et sa petite taille me disait qu'il serait parfait en période d'examens.

Dana a 32 ans, elle est jeune et amoureuse, jusqu'à ce que la mort s'invite dans sa petite vie tranquille. Elle découvre alors une antichambre, endroit où elle restera coincée jusqu'à ce qu'une fameuse porte s'ouvre : celle qui correspond à son réveil du coma, ou celle qui correspond au coma éternel. En attendant, elle doit revivre 5 souvenirs de sa vie, qui peuvent lui apporter des réponses sur sa situation actuelle. On revit donc l'enfance de Dana, avec elle et ses yeux d'adulte. Dana est une fille dans laquelle on se retrouve facilement, même si à mes yeux ses sentiments auraient pu être encore plus approfondis, afin que nous nous sentions encore plus proches d'elle.

L'intrigue est toute posée, on sait à quoi s'attendre, mais cela ne nous empêche pas de faire de nombreuses découvertes. On apprend plein de nouveaux détails sur l'enfance de Dana, sur sa famille, sur les drames qui ont pu y survenir. C'est là que l'émotion était la plus présente, même si quelque chose me manquait pour que je ressente l'intensité d'un véritable sentiment. Le fait qu'il y ait 5 souvenirs à revivre met beaucoup de suspens à l'histoire, on a hâte de savoir quel sera le prochain, quel moment il nous présentera, et surtout on veut découvrir quel est le lien entre chaque souvenir. Pour ma part je suis persuadée que ses souvenirs ont un rapport avec la future porte qui s'ouvrira et qui déterminera la survie ou non de Dana. Du coup, j'ai vraiment hâte de découvrir le tome 2, car la fin de celui-ci est juste affreuse ! Beaucoup trop de questions et de suspens, c'était assez spectaculaire comme sortie de scène, on est tellement plongé dans l'histoire qu'on se dit « non, dîtes moi qu'il manque des pages », oui oui, ces pages sont en fait dans le second tome.

La plume de l'auteur est assez simple, un style qui se lit avec facilité, et donc qui à mes yeux est idéal lorsqu'on a besoin de quelque chose qui nous passionne mais sans nous prendre la tête. Je suis donc satisfaite de mon choix de lecture, ainsi que satisfaite par l'histoire dans sa globalité qui aborde des thèmes assez sombres parfois : le harcèlement, les insultes, la violence, la mort... l'amour ? Le tout pour un roman sympathique qui m'a fait passer un bon moment.

Je ressors donc de cette lecture avec un avis positif, le seul manque à mes yeux était une plume encore plus approfondie afin de nous faire ressentir davantage d'émotions. Mais ce livre a su me plaire, me rendre très impatiente car il a son côté addictif, et donc je suis contente de ma découverte que je vous conseille de lire si cette histoire vous intrigue vous aussi (mais alors, un conseil : prenez l'intégrale, parce que sinon la fin va vous frustrer !)

Une bonne lecture.

17 juin 2015

Younger - Pamela Redmond Satran.

« Alors, j'ai regardé derrière moi les gratte-ciel s'éloigner et j'ai compris que, pour changer de point de vue, il suffisait de tourner la tête. »

 
Auteur : Pamela Redmond Satran.
Éditions : Denoël.
Genre : Chick-lit.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 254.


Synopsis : « Une fois divorcée et sa fille partie de la maison, Alice, 44 ans, souhaite changer de vie. Le soir du réveillon, elle passe la soirée avec sa meilleure amie Maggie. Elles font un vœu de nouvel an : Maggie rêve d'avoir un bébé et Alice donnerait tout pour rajeunir. Son amie lui coupe et lui teint les cheveux et l'habille comme une femme de 30 ans. A minuit, Alice embrasse Josh, un étudiant. »


Mon avis :
Younger, c'est un livre dont je savais peu de chose, si ce n'est que Marine et Fiona avaient beaucoup apprécié, donc j'imaginais apprécier aussi. En effet il s'agit d'un roman de chick-lit léger et drôle, que j'ai découvert grâce à l'envoi des éditions Denoël et je les remercie de m'avoir fait confiance et d'avoir souhaité me faire découvrir ce roman.

Alice a 44 ans et elle vit seule. Son mari l'a quittée depuis un an et sa fille est en Afrique. Maggie, sa meilleure amie, passe le nouvel an avec elle et décide de la relooker afin qu'elle paraisse 20 ans de moins ; et ça fonctionne à merveille. Alice va donc vivre la vie d'une jeune arrivant sur le marché du travail, qui n'a pour expérience que ses études et ses voyages. Tout va bien pour elle, mais elle sait qu'elle ne peut pas laisser ses sentiments grandir pour un garçon de 20 ans de moins qu'elle, ainsi qu'elle sait aussi que mentir à son travail risque de lui coûter cher lorsque quelqu'un l'apprendra. Alice est une jeune femme attachante, même si nos différences d'âge font que je ne me suis pas spécialement identifiée à son personnage, je la comprenais tout de même. Et quand certaines de ses réactions m'agaçaient je me disais qu'à mon âge, évidemment, je ne pouvais pas forcément comprendre ce qu'une femme de 44 ans avait vécu dans sa vie.

L'histoire est drôle, c'est la première chose que j'ai pensé en ouvrant le livre, car les trois premières pages font déjà rire le lecteur. C'était bon signe, et ça a continué, certaines scènes faisaient apparaître de grands sourires sur mon visage. C'est un livre léger et agréable, qui nous fait découvrir avec humour les péripéties d'une femme de 44 ans qui tente d'en paraître 20. On se demande si son histoire d'amour peut durer, si son emploi aussi. Certains éléments me paraissaient trop simples pour être réalistes, mais comme ce roman est simple en lui-même je n'ai pas spécialement relevé. La fin en revanche, me paraissait vraiment, vraiment prévisible, et j'ai été surprise de constater que finalement, j'avais tout faux. Ce livre a donc réussi à me faire passer un agréable moment tout en me surprenant !

Le style est simple, étant donné qu'il s'agit d'un roman drôle et léger, il ne s'agit pas de grande littérature – mais dans le livre il y a souvent des références à la grande littérature ! L'auteur réussit à faire de grands mélanges de génération, et évoque de nombreux sujets, que ce soit les fêtes étudiantes, l'homosexualité, l'amour, l'envie d'avoir un enfant, la vie de famille, le travail difficile à trouver... Mais surtout dans ce roman, l'auteur parle d'une maison d'édition, ainsi que des métiers qui s'y apparentent, et vous vous doutez bien que cet élément m'a très vite charmée ! Si on oublie donc le côté « facile » du roman, on peut voir de beaux messages amoureux, amicaux et familiaux.

Je ressors donc de ce livre avec un avis positif, c'était un roman amusant, très agréable à lire, que j'ai adoré découvrir. Une histoire qui a su me toucher par moment, me faire rire à d'autres, et aussi me surprendre sur ce que j'envisageais de la suite. Je souligne quand même le côté parfois facile du livre qui nous donne un peu trop l'impression de lire une série américaine (d'ailleurs ce livre a une adaptation en série !) mais comme on se détend en lisant cette histoire, on ne pense pas à ça, et on profite de ce bon moment.

Un roman léger, drôle et agréable.

15 juin 2015

Half Bad 2 - Sally Green.

« Les gens vraiment bons le restent dans l'adversité. Pas uniquement quand ça leur est facile. »

 
Auteur : Sally Green.
Éditions : Milan.
Genre : Fantastique, Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 406.


Synopsis : « Fuir, toujours fuir. Nathan n'a pas le choix. Les sorciers blancs le pourchassent ; les sorciers noirs le haïssent ; la fille qu'il aime l'a peut-être trahi. Sans compter que le Don reçu de son père fait de lui une créature indomptable et sanguinaire. La guerre des sorciers s'engage. Nathan doit choisir son camp. Mais de tous ses ennemis, le plus redoutable pourrait bien être lui-même.


Mon avis :
J'avais beaucoup aimé le premier tome - bien que tout ce qui touche au fantastique, ce n'est pas mon fort - mais j'avais vraiment apprécié ce monde de sorcier qui ne sort pas tellement du nôtre avec seulement la magie en plus. Je remercie donc les éditions Milan pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir la suite de cette histoire noire et mystérieuse (en plus, la version collector avec sa tranche totalement rouge, c'est super beau).

On retrouve Nathan notre sorcier mi-noir mi-blanc, au caractère mi-attentionné mi-haineux. Un personnage bien lunatique qu'on ne peut que comprendre : il a vécu longtemps enfermé entre quatre murs de barreaux, un vécu qu'il est difficile d'oublier. Nathan est un personnage très approfondi, nous avons connaissance de chacun de ses sentiments, jusqu'aux plus extrêmes et dérangeants. L'auteur exploite bien les personnages principaux, ce qui fait qu'on s'attache aisément à eux, avec toujours la crainte de les voir tomber sous un coup de feu ou de poignard. Gabriel, le meilleur ami de Nathan, est un personnage que j'affectionne particulièrement et qui m'a beaucoup touchée, j'espère qu'il en sera de même pour vous quand vous lirez cette histoire.

Le début est un peu lent, c'est vrai, et il faut attendre un petit moment avant que l'action démarre enfin. C'est ce que je peux reprocher au livre, cette attente de départ ; un reproche très rapidement effacé car la seconde partie du roman est tout simplement explosive, avec du suspens et des retournements de situation à n'en plus finir. C'est ce que j'ai adoré, de vivre cette histoire avec eux. J'avais l'impression d'être présente, de me baisser pour de pas me faire toucher, de courir pour fuir. Un second tome riche en combats et en stratégies – qui dégénèrent parfois, évidemment. Les quelques moments lents furent donc oubliés grâce à tous les moments passionnants. Je peux dire que cette saga a vraiment quelque chose d'unique, car nous avons un héros loin de la perfection, même très loin du héros idéal de notre esprit, mais un héros quand même, qui souhaite défendre la bonne cause. Même les personnages les plus détestables réussissent à nous toucher car ils ne font pas tous certains actes par envie, mais par devoir.

La plume de l'auteur, très descriptive – ce qui explique les quelques moments lents au début du roman – n'hésite pas à montrer ce qu'il se passe, dans les moindres détails. Un style plus que réaliste qui ne nous épargne pas les éléments les plus sanglants, ce qui nous fait donc imaginer l'horreur de certaines scènes et qui renforce d'autant plus l'impression de faire partie intégrante du livre, un élément que j'adore ressentir quand je lis une nouvelle histoire. Ce qui fait que ce livre est une lecture que j'ai vraiment appréciée. Par contre, la fin m'a vraiment laissée bouche bée, et j'ai eu cette petite frustration de savoir qu'il va falloir attendre presque un an avant de pouvoir découvrir la suite et fin de cette trilogie.

Ce livre n'est pas sans défaut car sa première partie m'a fait appréhender cette lecture. Mais une fois les 100 premières pages passées, c'est tout l'inverse, on ne veut plus sortir de l'histoire. Le suspens est très présent, l'action de même ainsi que les détails sanglants. Le tout forme un roman de sorcellerie vraiment intéressant avec une grande part de mystère tout au long de l'histoire.

Un second tome aussi passionnant que le premier.

11 juin 2015

Ma famille normale contre les zombies - Vincent Villeminot & Yann Autret.

« on mesure par le manque béant combien étaient aimés les êtres chers.»

Auteur : Vincent Villeminot et Yann Autret.
Éditions : Nathan.
Genre : Jeunesse, Humoristique.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 256 pages.

Synopsis : « Je m'appelle Madoloup, et je suis une fille normale. Alors je n'avais pas prévu de me casser le coude le jour de mon arrivée en vacances. Mais ce n'est pas là que les choses ont vraiment dérapé. Non. C'est plutôt quand les goélands sont devenus fous. Qu'ils se sont mis à attaquer les gens. Qu'ils ont contaminé ma petite sœur. Qu'on a appris qu'il s'agissait d'une épidémie de Virus Zombie. Que mon père a décapité Papy. Et qu'on s'est retrouvés assiégés par dix mille morts-vivants qui voulaient rentrer par les toilettes... »


Mon avis :
J'ai reçu ce service presse des éditions Nathan il y a très longtemps, mais je n'avais pas spécialement envie de le lire à ce moment là. Mais cette semaine il me fallait une lecture légère, drôle, alors je me suis penchée sur ce livre, et j'ai bien rigolé. J'ai été très surprise de voir sur Livraddict que les avis étaient très mitigés, même si j'en comprends certaines raisons, moi je vais vous en parler plutôt positivement car je n'ai pas vu beaucoup de défauts à ce roman.

Une famille qui part en vacances, tranquillement. Une famille décrite comme vraiment loufoque, et je ne pouvais jamais m'empêcher de rire quand l'un des personnages intervenait – ce qui signifie que j'ai très souvent ri, vous vous en doutez. Dans cette famille, ils sont six, et ils vont chez leurs grands-parents. Mais c'était sans compter sur cette attaque de zombies qui va ravager la planète ! Des idées totalement décalées qui ne pouvaient que nous faire rire lors de notre lecture. Les personnages et leurs manies que l'on retrouve à chaque page, leur style étrange qui ressort, leurs remarques pleines d'humour parfois implicite mais que l'on perçoit à chaque fois... au niveau de l'humour, je le dis, j'ai été servie, et j'ai bien ri.

Alors oui, ce roman « jeunesse » n'est finalement pas tellement destiné qu'aux enfants. Le vocabulaire parfois un peu grossier fait que lire ce livre à un jeune enfant pourrait être un peu déplacé, surtout que l'humour -parfois noir- présent dans l'histoire ne serait certainement pas bien compris. Alors ce livre je le conseille à tous ceux qui veulent rire un bon coup, mais aussi aux enfants qui sont totalement fans des zombies. Après c'est sûr, l'humour de ce genre, on aime ou on n'aime pas, mais moi j'ai adoré.

Je pense qu'il faut prendre ce roman à un degré très très lointain du premier, ce que les gens n'ont pas tous fait, et donc ils n'ont vu que des défauts au livre (ce que je comprends, si on lit ce livre au premier degré évidemment qu'il y a beaucoup de défauts, mais ce roman n'a pas été écrit dans le but d'être pris au sérieux). Un autre petit défaut, la fin un peu bâclée contrairement au roman dans son ensemble, et c'est un peu décevant. Les illustrations – assez inexistantes dans l'épreuve non corrigée, mais parfois par ci par là – sont vraiment en accord avec le récit. Les petites notes en bas de pages d'explications quelconques font elles aussi parti de l'humour du roman. Tout a été fait pour vous faire rire, donc j'espère que si vous plongez dans cette apocalypse zombies, vous en ressortirez euphorique.

Ce roman a vraiment fonctionné sur moi : j'ai beaucoup ri, à n'en plus pouvoir, et j'ai vraiment été détendue par ce moment de lecture où je me suis amusée. Un humour qui ne fonctionnera pas sur tout le monde, mais surtout un roman à prendre au second degré afin de ne pas voir le mal partout, et pour rigoler un bon coup. Je vous le conseille donc si vous souhaitez passer un bon moment, où si votre enfant est un fan de zombies – il sera servi.

Un roman vraiment amusant.

9 juin 2015

Coeur de Brindille - Yves-Marie Robin.

« Une étincelle de joie brillait dans le regard des amoureux – une de celles qui enflamment la vie. »

Auteur : Yves-Marie Robin.
Éditions : Sarbacane, collection Exprim.
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 188.

Synopsis : « Été 1975, Cité des Biscottes, dans le Nord de la France. Lolita dite Brindille, une adolescente de 15 ans, vit seule avec sa mère, alcoolique notoire. En vraie « fleur de béton », Brindille ne rêve que de partir – d’abord et avant tout, pour revoir son frère aîné Angelo, incarcéré à Marseille. C’est à l’occasion d’une rencontre foudroyante avec un jeune jongleur travaillant dans un cirque tzigane qu’elle concrétise ce désir… au grand désarroi de son professeur de lycée, très attaché à cette élève atypique qui va se lancer à sa poursuite. Mais Lolita laisse peu de traces ; lancée sur les routes avec le cirque, elle apprend le métier, change d’identité, s’adapte aux péripéties en suivant son instinct, toujours. En cargo, à pied ou sur la selle d’un scooter, elle ira jusqu’au bout de son aventure... par le chemin où naissent les légendes ! »

Mon avis :
Une nouveauté des éditions Sarbacane, un nouveau roman Exprim : il me fallait ce livre. Cette collection a ce don de toujours me faire découvrir des romans uniques et hors du commun, je ne pouvais donc pas passez à côté d'une sortie qui me donnait fortement envie – de par sa sublime couverture, son magnifique titre, ou encore son résumé très prometteur. Je remercie donc Charlène et les éditions Sarbacane pour m'avoir envoyé ce roman : grâce à vous, je connais à présent une plume nouvelle et surprenante.

Lolita, que tout le monde appelle Brindille, est une jeune fille à qui la vie n'a pas fait de cadeaux. Une mère alcoolique et un frère prisonnier – ce dernier lui manquant énormément, elle rêve de le retrouver, après tant de temps passé loin de lui. Sa rencontre avec Diego va marquer un grand tournant dans sa vie : Brindille devient libre comme l'air. C'est un personnage hors du commun que nous avons là. Une jeune fille franche, au langage très familier, avec une vision de la vie difficile au vu de son passé ; pourtant Brindille est une adolescente formidable, attachante, qui donne beaucoup de son être pour aider, pour plaire, et qui nous touche grandement malgré sa carapace très solide recouvrant une souffrance que nous n'avons pas de mal à deviner.

Les chapitres alternent avec de nombreux points de vue, celui de l'adorable Brindille, celui du malheureux Angelo, son frère, qui passe ses jours à attendre en prison, ainsi que celui du professeur de Brindille, un homme prêt à tout pour son élève. Nous assistons aussi à l'échange qui a lieu entre Brindille et son frère sous forme de lettres qu'ils s'envoient l'un à l'autre afin de se donner des nouvelles régulièrement. C'était agréable de suivre cet échange qui, bien que cela ne soit pas explicite, était rempli d'amour du premier mot au dernier. Brindille vit une folle aventure, rencontre des personnes aimantes, et on ne peut que souhaiter le bonheur de cette jeune fleur – sa tige ne demande qu'à grandir, qu'à s'épanouir.

Le style, et venons-en à lui avec beaucoup de sérieux, car il est bien la seule barrière qui puisse faire appréhender un lecteur qui n'a lu que les premières pages. C'est un style très particulier, un style unique, familier et pourtant si poétique, qu'il est difficile de le décrire avec des mots. Il faut le lire pour vraiment saisir l'impact que la plume de l'auteur peut avoir sur nous, avec de simples mots. Je peux comprendre que certains n'apprécient pas cette manière d'écrire, il m'arrivait de relire pour mieux saisir, mais j'ai tout de même adoré ce moment de découverte, lire quelque chose de nouveau, d'inhabituel, qui sort de mes lectures de tous les jours. On accroche ou on n'accroche pas, moi j'ai adoré la plume et je peux dire que j'ai voyagé avec le cirque !

Ce livre est unique, il nous fait rire, il sait nous surprendre, et ça, j'adore. Il a beau être loin du coup de cœur, je sais que je vais en garder un bon souvenir, car ce n'est pas tous les jours qu'on sort de nos habitudes de lecture pour nous plonger dans l'inconnu, lire comme si c'était notre premier roman, admirer le style, être amusée par ce dernier. Je sais que ce roman n'est pas pour tout le monde au niveau de l'écriture, mais je sais aussi que les curieux seront tentés de sauter le pas afin de découvrir ce que ce roman a de si spécial. Alors j'espère vraiment que vous serez curieux !

Un roman étonnant, unique et passionnant.


J'ai lu ce roman en lecture commune avec mysunthebooks, j'ai été ravie de partager ce moment avec elle ! Voici le > lien de sa chronique <

4 juin 2015

Comme une envie de voir la mer - Anne Loyer.

« Mais l'amour ne peut pas tout. Même quand il est immense. »

Auteur : Anne Loyer.
Éditions : Alice éditions.
Genre : Jeunesse, Contemporain.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 109.


Synopsis :
« À seize ans, Ludivine vient d'avoir son bac. C'est une fierté pour ses parents. Pour elle, c'est surtout le moment tant attendu de prendre son envol et de se défaire des attentes qu'ils ont fait peser toutes ces années sur ses jeunes épaules. Entourée de tous ses amis, Ludivine fête l'événement comme il se doit. Rien ne pourrait gâcher cette journée. Sauf un message laissé sur son répondeur... Le message d'une inconnue qui va bouleverser sa vie. Du jour au lendemain, exit Ludivine, bonjour Ludie ! La jeune fille impose à tous, et surtout à ses parents, ce nouveau prénom. Mais ça amuse plus que ça n'interpelle. Alors, sans prévenir qui que ce soit, Ludie fugue vers la mer avec, en guise de bagage, son grand frère handicapé et l'espoir de trouver une réponse au mensonge qui a régi toute son existence jusqu'ici. »



Mon avis :
Je remercie l'auteur, Anne Loyer, pour son envie de me faire découvrir son roman et pour l'envoi de celui-ci. Une auteur que je souhaite découvrir depuis maintenant plusieurs mois, et c'est chose faîte avec ce roman frais, léger, mais aussi plein de tristesse engendrée par la vie. Une lecture qui ne nous laisse pas indifférent.

Ludivine est jeune, Ludivine vient d'avoir son bac, Ludivine est parfaite, Ludivine est sage, Ludivine a de si bonnes notes, Ludivine est si talentueuse... Mais elle préfère se faire appeler Ludie, s'enfuir vers les vagues avec son frère handicapé, et vivre, ou bien tenter de le faire. Ludivine apprend une nouvelle qui bouleverse sa vie, et il lui faut comprendre. Elle aimerait savoir. C'est une jeune fille qui, derrière son sérieux et sa gentillesse, cache une envie de liberté éternelle. Une fille qui nous touche. Tout comme son frère, malade, qui même s'il ne comprend pas tout, fait attention à sa sœur. Sa naïveté est parfois un avantage.

L'histoire est très courte, on ne peut pas vraiment parler d'intrigue ou de suspens, mais plutôt d'un récit aux allures d'une nouvelle, qui nous fait suivre l'évolution de Ludie depuis l'horrible découverte. Si je devais reprocher une chose à ce roman, c'est sa petite taille qui l'est un peu trop. J'aurais aimé en savoir plus sur Ludie, sur la fête d'après-bac, sur ses amis, sur son frère et sa relation avec lui et sa famille. On ne sait que peu de choses, tout est vague. Les détails sont comme noyés dans la mer que Ludie veut tant voir. Je ne doute pas d'une chose : c'était le souhait de l'auteur que ce roman soit si rapide, si bref. Car au fond, il nous fait voir l'essentiel du sujet sans que l'on s'attarde sur ce qu'il a pu se passer avant, ou sur ce qu'il se passera ensuite. Non, nous sommes au cœur d'une histoire, bien menée, et qui aboutit à quelque chose.

L'auteur a une très jolie plume, tantôt pleine de naïveté, tantôt pleine de sagesse. C'est agréable de lire ce livre car on croit lire une chanson, un poème. On se retrouve face aux situations difficiles de la vie de famille, les secrets trop longtemps cachés, la maladie d'un enfant qui rend les choses plus difficiles, les conflits parents-enfants. En 109 pages le roman nous raconte une petite histoire pleine de poésie, de tristesse et de tendresse.

Si ce livre avait été plus long, il aurait pu devenir un coup de cœur, car la plume de l'auteur est saisissante et poétique. Je suis maintenant sûre que je lirai un autre roman d'Anne Loyer car son style me plaît, et je vous conseille à vous aussi de lire ce petit roman si vous souhaitez la découvrir ; j'espère que, comme moi, vous allez succomber à la beauté de ses mots.

Une très bonne petite lecture.

3 juin 2015

Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens - Becky Albertalli.

« Je tombe un peu amoureux de tout le monde. »

Auteur : Becky Albertalli.
Éditions : Hachette.
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 315.

Synopsis : « Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement : 1/ Ils fréquentent le même lycée. 2/ Blue est irrésistible. 3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.) Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr... »

Mon avis :
J'ai rarement lu des romans adolescents qui se concentrent uniquement sur le sujet de l'homosexualité. J'ai donc été intriguée par ce nouveau livre, curieuse de découvrir ce qu'il pouvait m'apporter, je l'ai demandé aux éditions Hachette que je remercie pour cet envoi. Je suis loin d'être déçue de ma lecture, je peux d'ores et déjà vous dire que je vous le recommande !

Simon est un adolescent, mais surtout, il est gay. Pas de problème, me direz-vous, si ce n'est que son entourage l'ignore. Jusqu'à ce qu'un certain Martin tombe sur ses mails et apprenne la nouvelle, décidant de lui faire du chantage, sinon, les mails de Simon et Blue seront à la vue de tous. Blue, c'est le correspondant de Simon. Garçon mystérieux, nous ignorons absolument tout de lui, si ce n'est qu'il a l'air d'apprécier Simon, tout comme ce dernier commence à éprouver de réels sentiments pour ce pseudo dissimulé par un écran. Le résumé paraît un peu... immature comparé au roman en lui même. Car les personnages ont tout de même 16 ans, et donc sont confrontés à des situations qui les mettent de plus en plus face à la vie adulte.

L'histoire ne tourne pas qu'autour de Martin et de son chantage, comme le laisse penser le résumé, mais plutôt autour des sentiments de Simon, sa crainte de tout dire, d'avouer son orientation sexuelle à sa famille, ses amis. On veut aussi savoir qui est Blue, quel est ce personnage si mystérieux qui se cache derrière ce pseudo. L'histoire possède plusieurs intrigues qui nous créent beaucoup de mystère, et qui nous donnent donc envie d'en savoir toujours plus. J'ai aimé passer du temps avec Simon et ses amis qui ont tous des personnalités très différentes. Et les voir avec les yeux de Simon était parfois amusant, découvrir ce qu'il pensait d'eux, découvrir de quelle manière il tenait à eux. Je n'étais pas à côté de Simon en lisant ce livre : j'étais Simon.

La plume est simple, familière, mais surtout pleine de réalité. L'auteur sait aborder les sujets de l'adolescence, que l'on soit homosexuel ou non, mais elle sait aussi dévoiler les sentiments de Simon peu à peu, des sentiments que l'on ressent avec lui. J'étais toujours dans le même état que lui, dès qu'une émotion le traversait je la ressentais instantanément, expérience étrange mais intense et agréable, ce personnage m'a touchée, et je l'ai trouvé très attachant. La fin m'a aussi beaucoup émue, une fin que j'ai fortement apprécié, parce qu'elle m'a fait du bien. J'étais heureuse, détendue, agréablement surprise, et ça compensait ma tristesse de refermer ce roman en me disant qu'il était terminé.

J'ai donc beaucoup apprécié ce roman qui traitait d'un sujet fort intéressant, d'actualité, ce qui donne un livre qui se démarque de ceux qu'on a l'habitude de lire et donc qui nous passionne d'autant plus. J'ai aimé le fil du récit, les personnages et les relations qui les liaient, ce qui fait que je ressors de cette lecture entièrement satisfaite, je n'ai pas trouvé de défaut à ce livre et je sais que je me souviendrai de lui encore longtemps. En conclusion : lisez-le, vous allez adorer.

Une excellente lecture.

1 juin 2015

Enclave - Ann Aguirre.

« Pour être pris au sérieux, il ne fallait pas montrer sa fragilité aux autres. »

Auteur : Ann Aguirre.
Éditions : Le Livre de Poche Jeunesse.
Genre : Dystopie, Jeunesse.
Année de sortie : 2015 pour la présente édition.
Nombre de pages : 317.


Synopsis : « Le monde est ravagé. A la surface, plus rien ne vit, plus rien ne pousse. Les hommes se sont réfugiés dans des villes souterraines : les enclaves. L'enclave, c'est ma vie. C'est le lieu qui nous protège des créatures rôdant dans les tunnels, ces Monstres mangeurs de chair humaine. Et moi, je suis celle qui protège l'enclave en retour, celle qui chasse les Monstres. Il faut servir l'enclave. C'est ce que nous disent les Aînés. Mais ce n'est pas ce que dit Del, mon partenaire de chasse. Je ne sais plus qui croire... »

Mon avis :
Enclave est une saga dont je n'ai entendu que du bien, ce qui me tentait évidemment, car un univers dystopique est toujours attirant pour moi. Je remercie donc les éditions Hachette de m'avoir fait parvenir ce livre, car grâce à eux j'ai enfin pu découvrir le monde qu'Ann Aguirre a créé, et je me suis fait mon propre avis sur ce début de trilogie.

Trèfle est le personnage principal de l'histoire, jeune fille disciplinée, bien décidée à suivre les règles et à se faire intégrer dans son enclave. Elle rêve d'avoir une bonne place au sein de son lieu de vie, afin qu'on puisse la reconnaître telle qu'elle est : une battante. Et Del, son partenaire de chasse, un garçon mystérieux qui, lui, n'a aucunement envie de suivre l'opinion des habitants de l'enclave, car il sait des choses sur l'extérieur. Des personnages adolescents, et cela se ressent, car la plume manque parfois d'une touche de... maturité ? Du moins c'est ce que j'ai ressenti durant ma lecture. L'auteur souhaitait peut-être que les plus jeunes se sentent proches des personnages, mais personnellement cela m'a mise un peu à l'écart à certains moments. Et certaines réactions de Trèfle m'agaçaient fortement, mais là-dessus l'auteur a bien fait, car nous voyons à quel point le conditionnement peut donner des idées fermées à une personne en capacité de penser et de réfléchir.

L'histoire suit la dystopie habituelle, mais comme il s'agit là d'un monde que je n'avais jamais lu, j'ai été ravie de découvrir un nouveau mode de vie, de nouvelles règles ainsi que de nouveaux mystères. L'auteur savait évidemment mettre le suspens là où cela était nécessaire, car il m'arrivait de prévoir une page d'arrêt mais la fin de chapitre était trop tentante et je n'étais pas capable de rester sur une intrigue pareille. Nous sommes dans un monde plein d'action, un monde sanglant, où les blessures peuvent être fatales et où l'auteur n'hésite pas à nous montrer qu'elle peut tuer qui elle souhaite, on se retrouve donc à appréhender les scènes qui vont suivre, en se questionnant sur l'état critique d'un des personnages.

Au niveau du style, comme je le disais précédemment, je ne l'ai pas trouvé extraordinaire, et c'est ce qui m'a légèrement déçue comparé aux autres dystopies que j'ai lu auparavant. Ici nous nous retrouvons presque avec un récit parlé, car Trèfle en est le narrateur, et cela expliquerait certainement la plume parfois trop jeunesse – pourtant je lis beaucoup de jeunesse mais le contexte sanglant du roman, à mes yeux, s'associait mal avec le style. Cela n'a pas été si dérangeant que ça, mais je tiens à le souligner car il s'agit tout de même d'un point important dans une histoire, le style.

Ce fut une lecture bonne dans l'ensemble, mais qui à mes yeux ne sortait pas vraiment de l'ordinaire. Certes le roman était addictif et donnait envie de savoir la suite dès que nous étions dedans, mais la plume parfois trop jeunesse me refroidissait, me mettait à l'écart de l'histoire. C'est le seul défaut de ce roman qui m'a tout de même bien divertie et donc que je vous reccomande grandement si, comme moi, vous adorez les dystopies.

Un bon roman.