16 janvier 2014

La vie devant soi - Romain Gary.

« Monsieur Hamil, est-ce qu'on peut vivre sans amour ? »

Auteur : Romain Gary.
Éditions : Folio.
Genre : Contemporain.
Année de sortie : 1975.
Nombre de pages : 274.
Synopsis : « Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne pas" et parce qu'il n'est "pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur". Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort. »

Mon avis :
On sait déjà beaucoup de détails sur l'histoire rien qu'avec le synopsis ci-dessus. Si je devais rajouter quelques détails, je préciserais que l'histoire est racontée par le jeune garçon, Momo, qui du haut des sa dizaine d'années nous décrit ses faits et gestes du début de l'histoire, avec une Rosa vive, active, jusqu'à la mort de celle-ci, moment attendrissant. On sait dès les premiers mots que Mme Rosa est déjà morte à l'époque où il raconte, mais on prend un certain plaisir à lire sa vie.

Le fait que ce soit le petit Momo qui soit le narrateur n'est pas si gênant que ça. Si, au niveau du vocabulaire, les phrases mal formulées, les fautes par rapport aux verbes (des temps qui ne correspondent pas dans une même phrase) mais c'est voulu de la part de l'auteur. En lisant ce livre il faut s'attendre à ce que Momo soit parfois grossier dans ses propos, mais c'est justement tout ce qui fait la réalité de ce roman. Ce n'est pas dérangeant, bien que parfois mes pensées vagabondaient un peu ailleurs pendant ma lecture, mais c'est aussi le fait que ce soit une lecture obligatoire pour le lycée qui me donnait moins l'envie de m'y replonger.

C'est une très belle histoire d'amour, je trouve, entre deux personnes qui n'ont aucun lien du sang mais qui pourtant sont tout l'une pour l'autre. On rencontre beaucoup ce genre de relation au fil des pages, entre d'autres personnages. Des gens qui sont vraiment prêts à aider. Et puis j'ai adoré les phrases innocentes, naïves, ses questions, ses raisonnements, on sent bien qu'il s'agit d'un enfant, on lui excuse parfois ses propos, on est touché par ce qu'il pense, ce qu'il croit. J'ai relevé plusieurs phrases qui m'ont beaucoup plu. C'est un sujet qui pourrait paraître tabou d'aborder les prostituées dans un livre, les fils de prostitués, presque considérés comme des orphelins. Mme Rosa ayant elle-même pratiqué ce métier avant de recueillir les enfants abandonnées par ces femmes chez elle. Et c'est justement un sujet intéressant parce que je n'en avais jamais lu auparavant.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus, c'est un livre que j'ai bien aimé, sans plus. Je l'aurais lu quelques années plus tard je l'aurais peut-être davantage aimé. Mais je le conseille à ceux qui aiment la littérature, sachant que c'est un livre qui a gagné le prix Goncourt. Alors ne vous fiez pas trop à ma chronique très peu constructive à mon goût et si on vous le conseille n'hésitez pas, si c'est votre genre de lecture !

5 commentaires:

  1. Et bien ce livre semble prometteur et intéressant, je le note :)

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  2. Il a l'air très très bien je vais peut être me l'acheter

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  3. C'est un livre qui a l'air très sympa... :)

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  4. J'aime beaucoup les livres dans lesquels le narrateur est un enfant. Je vais noter ce titre

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