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31 mai 2013
L'écume des jours - Boris Vian.
« Il
l'aimait beaucoup trop pour les forces qu'elle avait, maintenant, et
l'effleurait à peine, de peur de la briser complètement. »
Éditions :
10/18.
Genre :
Surréaliste.
Année
de sortie : 1979.
Nombre
de pages : 176.
4ème
de couverture :
« Le plus poignant des romans d'amour contemporains, a dit
Raymond Queneau. Mais aussi une fête du langage. Entre ces deux
pôles s'inscrit ce livre ambigu, narquois et angoissant, où, par le
jeu même de la plus insidieuse fantaisie, se découvre une secrète
et douloureuse gravité. »
Mon
avis : Lors de sa
sortie au cinéma, j'ai pris la décision de lire le livre, et ainsi
d'aller le voir par la suite. J'ignorais totalement dans quoi je me
lançais, l'histoire m'étant inconnue. J'ai découvert un récit qui
dès les premières lignes me paraissait fou. J'ai eu du mal à
rentrer dans le livre, ce qui me paraît normal compte tenu de
l'ambiguïté de certaines phrases, mais une fois accrochée au fil,
je ne m'en suis plus détachée. On découvre au fur et à mesure de
la lecture les caractères des personnages, ainsi que les sentiments
qu'ils éprouvent les uns envers les autres. Mais ils gardent tout de
même une part de mystère. La maladie dont Chloé est souffrante est
certainement le sujet principal de ce livre, mais autour de ce drame
se déroulent plein d'autres péripéties pour tous les personnages,
plus particulièrement pour Chick et Alise. Mais aucun ne souffre
plus que l'autre, ils sont tous possesseurs d'une douleur qui leur
est propre. Le côté surréaliste m'a souvent tiré des rires ou des
sourires amusés. Ce qui est passionnant, c'est que chaque personnage
à une grande importance, autant Colin que la souris. Plus l'histoire
avance et plus la vie se dégrade, se dépourvoit de luminosité,
d'espace, de richesse, de bonheur, ainsi que de sens. Pour tout vous dire, j'ai adoré cette fabuleuse histoire, et je la conseille vivement à ceux qui aiment la littérature surréaliste, bien que ça ne plaise pas à tout le monde. La fin du livre
est bouleversante, mais si on y réfléchit bien, pas si étonnante,
de la plume de ce génie Boris Vian !
Ma
note :
Petit
plus :
On retrouve donc l'adaptation cinématographique du livre qui est sorti au cinéma le 24 avril 2013, je vous ferai part de mon avis sur ce dernier une fois que je l'aurai vu !
29 mai 2013
Textes de ma Plume : L'histoire d'un clown.
Cette histoire n'a pas vraiment de titre en fait, tout ce que je peux vous dire c'est qu'elle dévoile ma phobie pour ces petits êtres si.. Terrifiants à mes yeux. C'est une nouvelle que je vous fais partager, en espérant qu'elle vous plaise !
Le carton que j'avais entre mes mains commençait à se faire lourd. Il ne restait plus que l'escalier du grenier à franchir, et je pourrai enfin le poser et soulager mes bras. Je grimpais agilement les marches sans trop d'efforts, et j'arrivai enfin à mon but. Je posai la caisse par terre, elle était à sa place, là où vont tous les jouets de notre enfance. J'allais redescendre quand mon regard fut attiré par un objet inconnu. Au fond de la salle, dans un recoin sombre, était posée une boîte ayant l'air d'avoir été usée par le temps. Elle avait l'air seule, et âgée, sa surface était comme habillée de poussière, et j'hésitais à aller m'aventurer dans ce coin sinistre. Mais ma curiosité était sans égale, et je décidai de m'y rendre malgré mon appréhension. J'avançais lentement, les planches du parquet grinçant sous mes chaussons, si bien que j’avais l’impression de marcher sur des oiseaux nouveau-nés souffrant à chacun de mes pas. Ils criaient en permanence et j’essayais d’alléger ma marche afin d’abréger leur malheur, mais rien n'y faisait, les bruits se faisaient de plus en plus aigus. J’atteignis enfin la boîte, posant une main sur le couvercle, je sentais la poussière voler autour de moi. Je la pris délicatement de mes mains tremblantes, la tenant le plus loin possible de mon visage, pour ne pas m'étouffer dans le nuage qui m'entourait. Je pressai le pas puis je sortis enfin de cette pièce, descendant l'escalier plus lentement qu'à l'aller tout de même. Il n'y avait personne dans le couloir, j'en profitai donc pour procéder à l'ouverture de la boîte sans que l'on me surprenne à fouiller là ou je ne le devais pas. Arrivée dans ma chambre, je m'impatientais de savoir le contenu de ce mystère. Je pris le couvercle de mes doigts, et je le soulevai. L'intérieur m'effraya et m'attendrit en même temps. Un pantin clown était soigneusement couché dans du papier, attendant la venue de son sauveur prêt à le libérer du grenier. À en juger par son état, je devinai immédiatement qu'il devait avoir plusieurs siècles derrière lui. Mais pourquoi cette boîte était restée si longtemps sans vie dans ce grenier qui avant notre arrivée dans cette maison était aménagé ? J'hésitais à la prendre, mais son visage rieur m'ôta mes doutes en quelques secondes. Il se retrouva aussitôt dans mes bras, bercé par le rythme de mes mouvements réguliers, comme s'il devait s'endormir. Je le posai sur mon lit, puis le temps passa, il était l'heure de dormir, je revins dans ma chambre après le dîner, et ma surprise fut grande quand je remarquai que le clown avait disparu. Il était maintenant assis au fond de ma chambre, à me fixer de ses grands yeux noirs, qui soudain avaient une lueur de haine qui me procura des frissons glacés. Il fallait que je le range, ou ma nuit promettait d'être plus longue qu'à mon habitude. Je m'approchais doucement, mais son regard me suivait, et je ne pouvais me résoudre à baisser les yeux, de peur qu'il ne me saute au cou. Approchant ma main de son visage, je pris une grande inspiration, et j'attrapai sa chemise entre deux de mes doigts. Il ne broncha pas, il était immobile, son regard tourné vers le vide. Je le remis dans sa boite, puis je replaçai le couvercle. Je me sentais enfin tranquille, mais cette scène m'avait procuré des sueurs froides. Je m'installai sous mon drap pour plonger dans un sommeil profond, mes paupières ne tardèrent pas à se fermer pour laisser place aux songes.
*
Je me réveillai soudainement, les yeux fixés sur la boite. Le couvercle avait été soulevé. Je commençai à prendre peur quand une présence se fit sentir derrière moi. Une lame dure et froide se promenait sur mon dos, avec au bout de son manche la main ganté du pantin que j’idolâtrais tant quelques heures auparavant. Je n'arrivais pas à crier, ma gorge était nouée, aucun son ne sortait, le seul bruit qui osait percer le silence était le rire sadique du petit clown si sournois. Je savais qu'il en était fini de ma vie, mais mon corps de réagissait pourtant pas à mon appréhension. Je voulais trembler, je le lui ordonnais, mais il ne m’obéissait pas. Les frissons ne m’atteignaient pas, les larmes restaient bien logées sous mes paupières et les cris se cachaient au fond de ma gorge. Je ne comprenais pas. Puis un bruit sourd retentit, comme un cri que j'aurais pu pousser, mais il ne venait pas de moi. Je tournai instinctivement la tête, et je vis ce qu'il fallait que j'aperçoive. Un couteau avait été planté dans mon dos, à l'endroit ou se situait mon cœur.
*
Je me réveillai brutalement, mon souffle saccadé comme si j'avais fait un effort, mes yeux grands ouverts fixant la boîte. Elle était fermé. Un soupir de soulagement s'échappa de mes lèvres entrouvertes, mais une petite voix satanique se fit entendre.
« Au lieu de te fier au réel, crois parfois en l'impossible. »
L'ombre d'un couteau se dessina sur le mur. Je fermai les yeux.
Le carton que j'avais entre mes mains commençait à se faire lourd. Il ne restait plus que l'escalier du grenier à franchir, et je pourrai enfin le poser et soulager mes bras. Je grimpais agilement les marches sans trop d'efforts, et j'arrivai enfin à mon but. Je posai la caisse par terre, elle était à sa place, là où vont tous les jouets de notre enfance. J'allais redescendre quand mon regard fut attiré par un objet inconnu. Au fond de la salle, dans un recoin sombre, était posée une boîte ayant l'air d'avoir été usée par le temps. Elle avait l'air seule, et âgée, sa surface était comme habillée de poussière, et j'hésitais à aller m'aventurer dans ce coin sinistre. Mais ma curiosité était sans égale, et je décidai de m'y rendre malgré mon appréhension. J'avançais lentement, les planches du parquet grinçant sous mes chaussons, si bien que j’avais l’impression de marcher sur des oiseaux nouveau-nés souffrant à chacun de mes pas. Ils criaient en permanence et j’essayais d’alléger ma marche afin d’abréger leur malheur, mais rien n'y faisait, les bruits se faisaient de plus en plus aigus. J’atteignis enfin la boîte, posant une main sur le couvercle, je sentais la poussière voler autour de moi. Je la pris délicatement de mes mains tremblantes, la tenant le plus loin possible de mon visage, pour ne pas m'étouffer dans le nuage qui m'entourait. Je pressai le pas puis je sortis enfin de cette pièce, descendant l'escalier plus lentement qu'à l'aller tout de même. Il n'y avait personne dans le couloir, j'en profitai donc pour procéder à l'ouverture de la boîte sans que l'on me surprenne à fouiller là ou je ne le devais pas. Arrivée dans ma chambre, je m'impatientais de savoir le contenu de ce mystère. Je pris le couvercle de mes doigts, et je le soulevai. L'intérieur m'effraya et m'attendrit en même temps. Un pantin clown était soigneusement couché dans du papier, attendant la venue de son sauveur prêt à le libérer du grenier. À en juger par son état, je devinai immédiatement qu'il devait avoir plusieurs siècles derrière lui. Mais pourquoi cette boîte était restée si longtemps sans vie dans ce grenier qui avant notre arrivée dans cette maison était aménagé ? J'hésitais à la prendre, mais son visage rieur m'ôta mes doutes en quelques secondes. Il se retrouva aussitôt dans mes bras, bercé par le rythme de mes mouvements réguliers, comme s'il devait s'endormir. Je le posai sur mon lit, puis le temps passa, il était l'heure de dormir, je revins dans ma chambre après le dîner, et ma surprise fut grande quand je remarquai que le clown avait disparu. Il était maintenant assis au fond de ma chambre, à me fixer de ses grands yeux noirs, qui soudain avaient une lueur de haine qui me procura des frissons glacés. Il fallait que je le range, ou ma nuit promettait d'être plus longue qu'à mon habitude. Je m'approchais doucement, mais son regard me suivait, et je ne pouvais me résoudre à baisser les yeux, de peur qu'il ne me saute au cou. Approchant ma main de son visage, je pris une grande inspiration, et j'attrapai sa chemise entre deux de mes doigts. Il ne broncha pas, il était immobile, son regard tourné vers le vide. Je le remis dans sa boite, puis je replaçai le couvercle. Je me sentais enfin tranquille, mais cette scène m'avait procuré des sueurs froides. Je m'installai sous mon drap pour plonger dans un sommeil profond, mes paupières ne tardèrent pas à se fermer pour laisser place aux songes.
*
Je me réveillai soudainement, les yeux fixés sur la boite. Le couvercle avait été soulevé. Je commençai à prendre peur quand une présence se fit sentir derrière moi. Une lame dure et froide se promenait sur mon dos, avec au bout de son manche la main ganté du pantin que j’idolâtrais tant quelques heures auparavant. Je n'arrivais pas à crier, ma gorge était nouée, aucun son ne sortait, le seul bruit qui osait percer le silence était le rire sadique du petit clown si sournois. Je savais qu'il en était fini de ma vie, mais mon corps de réagissait pourtant pas à mon appréhension. Je voulais trembler, je le lui ordonnais, mais il ne m’obéissait pas. Les frissons ne m’atteignaient pas, les larmes restaient bien logées sous mes paupières et les cris se cachaient au fond de ma gorge. Je ne comprenais pas. Puis un bruit sourd retentit, comme un cri que j'aurais pu pousser, mais il ne venait pas de moi. Je tournai instinctivement la tête, et je vis ce qu'il fallait que j'aperçoive. Un couteau avait été planté dans mon dos, à l'endroit ou se situait mon cœur.
*
Je me réveillai brutalement, mon souffle saccadé comme si j'avais fait un effort, mes yeux grands ouverts fixant la boîte. Elle était fermé. Un soupir de soulagement s'échappa de mes lèvres entrouvertes, mais une petite voix satanique se fit entendre.
« Au lieu de te fier au réel, crois parfois en l'impossible. »
L'ombre d'un couteau se dessina sur le mur. Je fermai les yeux.
21 mai 2013
Top Ten Tuesday. [3]
Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog d'Iani.
Voici le thème de cette semaine :
Les 10 livres à lire lorsque vous voulez quelque chose de simple et léger.
Le petit prince d'Antoine d'Antoine de Saint-Exupéry. Un livre magique, transportant et simple à lire. Une véritable merveille, tout simplement.
Quatre filles et un jean tome 1. Je le trouve simple, et bouleversant à la fois. Ce n'est pas trop prise de tête, c'est agréable, et il y a de belles leçons de vie.
Les contes d'Andersen et de Perrault. Parce que les contes, c'est la vie, et qu'il n'y a rien de plus reposant à mes yeux, je ne m'en lasse jamais.
C'est un Top Ten Tuesday léger. A la semaine prochaine !
20 mai 2013
C'est Lundi, que lisez-vous ? [3]
Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.
Ce que j'ai lu la semaine passée :
J'ai honte mais impossible de finir un livre en ce moment. Donc je n'ai lu que peu cette semaine, j'espère me rattraper au plus vite !
Ce que je suis en train de lire :
Nuits d'Enfer au Paradis de Stephenie Meyer, Meg Cabot, Lauren Myracle, Kim Harrison et Michele Jaffe. Je l'ai commencé, et pour l'instant je ne peux donner d'avis concrèt.
L'écume des jours de Boris Vian. Je l'ai presque terminé, et ce livre m'a beaucoup plu, j'ai hâte de vous en faire la chronique.
Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. Je vais m'y remettre !
Ce que je lirai ensuite :
Delirium de Lauren Olivier, j'en entends beaucoup de bien donc il s'agit de ma prochaine lecture. Le journal d'Anne Frank, que je n'ai toujours pas commencé.
A la semaine prochaine pour un nouveau résumé de ma semaine, en espérant qu'elle soit plus remplie de mots que la dernière.
In My Mailbox. [2]
In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren, inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie et repris en français par Lilie du blog La bibliothèque de Lilie.
Aujourd'hui le récapitulatif des liens se fait sur le blog Lire ou Mourir.
C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.
Aujourd'hui le récapitulatif des liens se fait sur le blog Lire ou Mourir.
C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.
Cette semaine :
Cette semaine, j'ai reçu deux livres dans ma boite aux lettres ! Tous deux trouvés à une brocante, je n'y ai dépensé que 3€ et ils sont en bon état, donc je suis contente de mon achat.
Nuits d'Enfer au Paradis de Stephenie Meyer, Meg Cabot, Lauren Myracle, Kim Harrison et Michele Jaffe. Je l'ai déjà commencé (donc j'en suis à la première histoire, celle de Stephenie Meyer). Mon avis reste mitigé pour l'instant, c'est un peu compliqué de tout comprendre, mais j'aime quand même le concept. Comme je n'avais pas lu trop d'avis sur ce bouquin, j'ai trouvé préférable de l'acheter d'occasion, même si un peu abimé.
Delirium de Lauren Olivier. Alors celui-ci est impeccable, et j'ai fait une bonne affaire. J'entends si souvent parler de ce livre (en bien) que je me décide enfin à le lire ! Je vais le commencer prochainement.
Je vous retrouve la semaine prochaine, en essayant de vous faire quelques chroniques entre temps. Bonne semaine livresque !
14 mai 2013
Top Ten Tuesday. [2]
Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog d'Iani.
Voici le thème de cette semaine :
Les 10 marque-pages favoris.
C'est une question compliquée, je n'en aie pas vraiment, enfin je mets ce qui me passe sous la main. Généralement celui de l'édition "Livre de Poche" car le proverbe me plait énormément (je voulais vous le citer mais je ne trouve plus mon marque-pages..)
Sinon un autre avec les planètes en relief, ce qui est très très beau, et très... Magique.
Et tous ceux que j'ai pris au salon du livre, ils ont une importance pour moi que personne ne peut imaginer.
8 mai 2013
6 mai 2013
In My Mailbox.
In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren, inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie et repris en français par Lilie du blog La bibliothèque de Lilie.
Aujourd'hui le récapitulatif des liens se fait sur le blog Lire ou Mourir.
C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.
Aujourd'hui le récapitulatif des liens se fait sur le blog Lire ou Mourir.
C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.
Cette semaine :
Cette semaine j'ai acheté un livre, Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay et un ami m'a prêté L'écume des jours de Boris Vian .
On se retrouve la semaine prochaine pour un second In My Mailbox ! Bonne semaine à tous et à toutes.
C'est lundi, que lisez-vous ? [2]
Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.
Ce que j'ai lu la semaine passée :
Acide Sulfurique d'Amélie Nothomb, que j'ai beaucoup aimé, je vous laisse découvrir la chronique. Et Toi et moi à jamais d'Ann Brashares, qui est aussi une bonne découverte.
Ce que je suis en train de lire :
Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. Commencé hier, j'ai vite plongé dans ce livre.
Ce que je lirai ensuite :
L'écume des jours de Boris Vian, je compte donc aller le voir au cinéma ensuite. Le journal d'Anne Frank, que je n'ai toujours pas commencé. Abandon de Meg Cabot, de même.
3 mai 2013
Challenge Time To Choose - Mai 2013.
Un rendez-vous mensuel, proposé par Galleane. Tous les mois il s'agit de sélectionner 3 livres de sa pal que l'on
aimerait découvrir absolument et le but et d'en lire au minimum 1. Lire
les 3 est une option comme celle d'en lire 2. Si on n'en lit aucun et
bien c'est comme ça. Dans ce cas, pour l'édition suivante on peut
reprendre la même liste, soit on la change en partie ou intégralement.
On fait comme on veut. Plus d'infos => CLIC
Pour ce mois-ci, j'ai choisi ces trois livres :
Une place à Prendre de J.K Rowling, car ce livre m'attend depuis maintenant 6 mois dans ma bibliothèque, et j'ai hâte de découvrir cette si grande auteure en dehors de l'univers d'Harry Potter.
16 Lunes de Kami Garcia et Margaret Stohl, acheté au salon du livre. Après toutes les critiques que j'ai lu sur ce livre, j'ai envie d'avoir mon propre avis.
Kaleb de Myra Eljundir, que j'ai commencé puis abandonné. Il faut que je le relise, je n'aime pas laisser tomber un livre sans l'avoir terminé.
Je vous retrouve dans un mois pour un nouveau Challenge Time To Choose, en espérant avoir lu ces trois livres comme prévu !
Toi et moi à jamais - Ann Brashares.
« Laisse-moi
t'aimer, mais ne m'aime pas en retour. Aime-moi et laisse-moi te haïr
quelquefois. Laisse-moi l'illusion de contrôler les choses, parce
que je sais bien que tout m'échappe. »
Éditions :
Gallimard Jeunesse.
Genre :
Tragédie.
Année
de sortie : 2011
(pôle fiction).
Nombre
de pages : 389.
4ème
de couverture :
« Riley, Alice et Paul, les deux sœurs et l'ami d'enfance.
C'est l'été des retrouvailles : côte Est des États-Unis,
plages de l'île qu'on connaît par cœur, maisons de vacances. Mais
tout a changé, ils ont 20 ans, l'amitié se trouble. Entre Alice et
Paul, une attirance nouvelle s'installe. C'est alors que la tragédie
frappe. »
Mon
avis : Quand
j'ai vu ce livre à la bibliothèque, je n'ai pas réfléchi bien
longtemps, j'avais envie de découvrir Ann
Brashares
autrement que dans 4
filles et un jean.
Je dois dire qu'à ce niveau là je n'ai pas été déçue. On
retrouve son style habituel mais en plus mature. J'ai aimé suivre
les vies d'Alice, de Paul et de Riley, même si j'ai été déçue
par quelques points du livre. Tout d'abord déçue par la tragédie
qui frappe leur amitié. On sait dès le début que cela va arriver,
mais je trouve que sur le moment Ann
Brashares
n'a pas mis assez d'émotion dans son roman. J'ai versé quelques
larmes à cause de la perte de cette personne si attachante, mais
j'aurais aimé connaître la tristesse intérieure des deux autres
personnages, pour être submergée par d'autres émotions. L'autre
point décevant c'est le fait que l'auteure s'attarde parfois trop
sur les événements du passé, ce qui me faisait perdre le fil de la
lecture. Mais en dehors de ces petits défauts que j'ai trouvé au
livre, j'ai vraiment accroché à l'histoire. L'amour qui unit Paul
et Alice, le lien qui les unit tous les trois depuis toujours. Je
crois bien que la personne dont j'aimais le plus la personnalité
dans ce livre, c'était Riley. La joie de vivre incarnée, je me suis
retrouvée en elle. Elle se lève tôt pour ne pas perdre une minute
de sa journée, toujours prête à partir en balade toute une
journée, je l'admire beaucoup en même temps. Paul est le personnage
que j'ai le moins aimé par son mépris et son insolence. Et Alice
qui paraît faible se révèle être plus forte que je l'imaginais.
C'est un bon livre qui m'a plu, et que je conseille à toutes les
personnes qui aiment les histoires d'amitié comme celle-ci.
Ma
note :
2 mai 2013
Bilan du mois d'Avril.
Voici mon premier bilan du mois. Après le salon du livre, ainsi que ma rencontre avec Bouquinons, mon envie de lire a redoublé d'intensité, au point que j'ai dévoré des romans comme je ne l'avais plus fait depuis un moment. Et ça me comble de bonheur. Alors voici mon bilan du mois, avec de fabuleuses découvertes :
Livres à la plume parfaite.
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys. Un véritable coup de coeur, un livre qui m'a submergé d'émotions.
Les Âmes Vagabondes de Stephenie Meyer. Un coup de coeur aussi, par son style et par son histoire. Mais aussi par l'attachement que j'ai eu pour les personnages.
Zouck de Pierre Bottero. La plume de cet auteur est magique. (Voir la chronique.)
Tour B2 mon amour de Pierre Bottero. Toujours Pierre Bottero, toujours un livre magnifique.
Livres à la très bonne plume.
Acide Sulfurique d'Amélie Nothomb. Un livre qui m'a beaucoup fait réfléchir. Et qui m'a énormément plu. (Voir la chronique.)
Le Retour de l'Ange 2 d'Elizabeth Chandler. Du suspens, de la peur. Une fois que j'ai plongé dans le récit, je n'ai plus voulu en sortir.
Livres à la bonne plume.
Métaphysique des tubes d'Amélie Nothomb. Une très bonne histoire, malgré un début compliqué au niveau de la compréhension. (Voir la chronique.)
Le Retour de l'Ange 1 d'Elizabeth Chandler. Bon livre, j'ai aimé me retrouver à nouveau dans la vie d'Ivy.
Le Retour de l'Ange 1 d'Elizabeth Chandler. Bon livre, j'ai aimé me retrouver à nouveau dans la vie d'Ivy.
1 mai 2013
Textes de ma Plume : L'amour a ses nuances verdâtres.
Voici un texte que j'ai écrit pour un concours (qui m'a permis de gagner le livre Syrli, voir la chronique du livre). La consigne était :
Vous
êtes tombée amoureuse d'un garçon qui se révèle ne pas être un
humain ordinaire (c'est une créature surnaturelle ou il a des
pouvoirs particuliers). Racontez cette relation atypique en montrant
comment les particularités de ce garçon influencent positivement
et/ou négativement la relation.
(Ce concours a été réalisé par les éditions Milan, la collection Macadam)
Voici le texte que j'ai rédigé (merci de me donner vos avis) :
- Ambre, il faut que je te dise quelque ch...
Je l’interrompis en déposant sur ses lèvres un tendre baiser. Il ne bougea pas, ouvrit les yeux, me fixant de ses prunelles profondes. Je voyais briller une lueur d'inquiétude dans son regard, mais je ne disais rien, pour ne pas gâcher ce moment si rempli de véritables sentiments.
Mais quelques rafales vinrent troubler notre tranquillité, et les branchages remuèrent dangereusement. Il se redressa, observant les alentours. Le vent redoublait d'intensité et les branches commençaient à se détacher de leur tronc pour venir se poser brutalement dans l'herbe. Il se leva soudain, prit ma main pour que je me lève aussi, puis il se plaça devant moi afin que les projectiles ne puissent m'atteindre que par derrière. Des pierres s'élevaient dans les airs, j'avais l'impression de me situer au milieu d'un champ de bataille où la guerre battait son plein. Mon cœur avait perdu son rythme amoureux, car à présent la peur y logeait aussi.
Soudain, il poussa un petit cri, et s'étala sur le sol. Je m'accroupis à son chevet et j'aperçus sa blessure sur le côté de sa joue droite. Je m'approchai rapidement pour le soigner quand je vis soudain une chose effroyable. Sous sa peau, la chair n'avait rien d'humain, et le sang n'existait pas. C'était une surface visqueuse aux nuances verdâtres. Il dut percevoir la peur qui régnait dans mon regard, si bien qu'il cacha la plaie sous sa main, et de l'autre me caressa délicatement le visage. Il voyait ma colère, il la sentait.
- Ambre, j'avais peur, murmura-t-il. J'avais peur que tu ne veuilles plus de moi. J'ai été génétiquement conçu pour éliminer la race humaine, mais j'ai réussi à chasser cette perspective de mon esprit. Comme je t'aime, je ne suis jamais en colère contre toi, donc aucun risque que je puisse te blesser. Je t'aime trop pour te perdre.
Ses mots me touchaient, je restais béate devant lui, puis je retirais sa main de son visage, afin de voir de nouveau son étrange blessure. J'étais à la fois terrifiée et fascinée.
- Je te fais confiance.
Pour le lui prouver, je frôlai son front bouillant de mes lèvres glacées, puis je me relevai.
- Allons prendre une chambre d'hôtel, une nuit rien que pour toi et moi, déclarai-je ambitieuse.
Il acquiesça, souriant. Je l'aidai à se relever, puis nous partîmes de ce parc, cherchant un hôtel à un prix raisonnable. Nous ne tardâmes pas à le trouver, et il me prit dans ses bras comme une princesse pour me monter jusqu'à la chambre. Nous riions ensemble, vivant le parfait amour. Une fois arrivés dans la chambre, il ôta sa veste, moi de même, il ferma les rideaux, et je me jetai sur lui. Nous passâmes un fabuleux moment, que la fatigue vint écourter.
- Je t'aime, lui dis-je.
Je me blottissais au creux de ses bras et mes paupières se fermèrent.
*
J'étais réveillée depuis un moment déjà, et j'attendais impatiemment qu'il libère la salle de bain afin de retoucher mon maquillage. Nous allions passer la journée ensemble, rien que lui et moi, avec entre nos deux cœurs un bonheur si parfait à mes yeux. Il sortit enfin, pâle.
- Pourquoi as-tu touché à mes affaires ? Murmura-t-il, tête baissée.
Sa réaction m'étonna, il avait l'air énervé, mais je n'avais jamais vu cette haine dans son regard.
- Je me suis permis de les ranger, je ne pensais pas que tu le prendrais mal, répondis-je gênée.
Il leva brusquement la main sur moi, puis la plaqua sur la poignée de la porte. Il tremblait de toute part, son corps secoué de spasmes.
- Éloigne-toi, pars ! S'écria-t-il.
J'avais peur. Mon cœur était brisé comme du cristal, des milliers de morceaux éparpillés en moi. Les larmes coulaient le long de mes joues, suivaient leur chemin dans mon cou, pour enfin s'écraser sur le sol. Il me fixait, haletant, tel un enragé prêt à me tuer. Je ne pouvais cesser de pleurer, tant son état me blessait. Je savais que ce n'était pas de sa faute, il n'était pas comme ça naturellement, il ne le voulait pas, il y était obligé. Je tentais tant bien que mal de me convaincre, d'espérer que cela ne soit qu'un rêve. Mais tout était bien réel. Il fallait que je m'en aille, que je parte, il fallait que je le laisse se calmer. Et je partis.
Il cria mon nom, je ne me retournai pas. J’accélérais le pas sans vraiment le vouloir, comme si mon cerveau ne contrôlait plus totalement mon corps. C’était mon cœur qui me menait sur le droit chemin, là ou il fallait que je me rende quand il le désirait. Marchant obstinément vers mon but, je ne prenais plus garde à gêner la foule. Je percutais certaines personnes, sans un mot d’excuse, et je continuais d’avancer droit devant. Mon regard ne contemplait qu’une seule chose, le sol. Je traversais les routes, passais sur les rails et longeais les trottoirs en restant focalisée sur le goudron qui ornait le sol. Je faillis me faire renverser deux fois de suite mais peu m'importait, je ne savais plus ce que je faisais, ni pourquoi je m’étais enfuie, ni même vers où je me dirigeais. Mes yeux divaguaient au rythme de mes pas, tels les balanciers présents dans les anciennes horloges. La nuit commençait à tomber, donnant à mon visage un air angoissant, mes mirettes ne dévoilant aucun sentiment. J'arrivai devant le lycée, en pleurs, personne ne me voyait, j'étais invisible, comme morte. Et je souffrais. Puis j'entendis mon nom résonner. L'écho parvint jusqu'à moi, et je me retournai. Il me prit la main, s'agenouilla et s'excusa. Et je le pardonnai. Stupide amour qui troublait mon esprit, stupides pensées remplies de câlins et de bonheur. Je succombai une fois de plus à son irrésistible charme. Et il m'embrassa tendrement pour renouer notre lien, faire comme si rien ne s'était passé. J'en oubliais presque l'incident qui s'était produit quelques minutes avant. J'en oubliais le plus important. Mais je me sentais bien, notre union entamait une nouvelle journée, une journée qui à présent s'annonçait belle et réjouissante.
Nous allâmes marcher dans les rues de la ville, ma main dans la sienne, là où elle se sentait bien. Puis nous nous lassâmes de ces avenues sales et peuplées, il prit la décision de me ramener à l'hôtel. Il me porta dans ses bras jusqu'au lit, où il me posa en riant. Je gloussais aussi, observant son corps, le désirant plus que tout. Puis un objet attira mon attention, dépassant de sa poche. Je m'en approchai, puis je posai ma main dessus. Il me repoussa brusquement sur le lit, puis il rangea l'objet au fond de sa poche, sans que rien ne dépasse visiblement. Je fus de nouveau victime de l'appréhension, et je l'observais trembler, sachant que cela ne signifiait rien de bon. Il me plaqua contre le mur, et je me mis à pleurer, espérant que cela s'arrête au plus vite.
- Tu n'aurais jamais du y toucher, je t'avais dit de ne pas toucher à mes affaires, je te l'avais dit ! Cria-t-il dans la chambre, si bien que les passants à l'extérieur avaient du l'entendre.
Je tremblais aussi, de peur, il était prêt à tout quand il était énervé. Je le savais. Et la dernière chose que je vis, ce fut sa mâchoire s'élargir, et lui se jetant voracement sur mon cou.
Syrli - Meagan Spooner.
« Suis
les oiseaux. »
Éditions :
Milan.
Collection :
Macadam.
Genre :
Dystopie.
Année
de sortie : 2013.
Nombre
de pages : 402.
4ème
de couverture :
« Dans
un monde normal, Syrli pourrait être une jeune fille comme les
autres. Aller au lycée. Tomber amoureuse. Se disputer avec ses
parents… Mais Syrli ne vit pas dans ce monde-là. Son monde est en
lambeaux, l’humanité ne tient qu’à un fil. Une seule ville a
réchappé de la destruction, protégée du chaos extérieur par une
barrière d’énergie. Pour fonctionner, elle est alimentée par
l’énergie vitale dégagée par certains adolescents aux pouvoirs
particuliers : les renouvelables. Syrli serait des leurs, mais refuse
d’être réduite à une simple batterie humaine. Une seule issue :
la fuite.
La
traque peut commencer... »
Mon
avis : J'ai
gagné ce livre à un concours, et je n'en avais jamais entendu
parler, donc je ne savais pas à quoi m'attendre. Et encore une fois
je n'ai vraiment pas été déçue de cette découverte. Le
commencement est spécial car l'histoire débute sans vraiment
d'explications : on se retrouve dans un monde différent du nôtre sans
en connaître les éléments qui le composent. Mais on comprend vite
le principal, et on se met facilement dans la peau de l'héroïne, ce
qui nous donne quelques sueurs froides par la suite, quand cette
dernière souffre énormément de ce que les machines lui infligent.
J'ai vraiment ressenti ses émotions, et j'ai souvent eu mal pour
elle, comme si j'étais à sa place. J'aime beaucoup le style de
Meagan Spooner ainsi que l'univers qu'elle a créé. On se sent aux
côtés de Syrli tout au long de l'histoire, en ressentant tout comme
elle, de l'amour, de la peur, de la tristesse, ainsi que de la haine.
Elle se rend compte que son rôle dans l'histoire fait d'elle une
renouvelable condamnée à vivre dans une cage, attachée à de
nombreux fils puisant son énergie. Voilà la raison de sa fuite. La
suite des événements est tout simplement passionnante, j'ai adoré
les rencontres qu'elle fait au cours de son périple, c'est un roman
fantastique d'aventure et d'amour, que je conseille à tout le monde.
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